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During my internship in summer 1999 at Cegetel, within the Engineering Department of SFR, I worked for three months on the analysis of A and Abis interfaces. The following chapters on the GSM standard are extracted from my internship report. |
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Chapitre 1 Généralités sur le
GSM
L'origine du GSM remonte à
l'année 1982. Alors qu'apparaissent les premiers services commerciaux de
radiotéléphone cellulaire un peu partout en Europe et aux
Etats-Unis, la CEPT (Conférence Européenne des Postes et
Télécommunications) confie à un groupe de travail
appelé Groupe Spécial Mobiles la tâche de
rédiger les spécifications d'un système pan
européen de communication basé sur des téléphones
mobiles. La bande des 900 MHz, réservée depuis 1978 par la
Conférence Administrative Mondiale des Radiocommunications (WARC) est
choisie. Le GSM livre une première série de spécifications
(dite "phase 1") en 1990, une deuxième série étant
à l'étude pour ajouter de nouvelles fonctions au produit GSM.
Ce nom s'internationalise
très vite (GSM devient "Global System for Mobile
communications"), la norme étant adoptée comme standard de
fait dans de nombreux pays. Le GSM devient alors le premier système
permettant à l'abonné d'utiliser son téléphone
cellulaire à l'étranger. La notion d'itinérance (roaming)
est née.
Les objectifs du GSM reprennent et
prolongent ceux des précédents systèmes de
téléphonie mobile : >> Grande capacité de
desserte d'abonnés. >> Utilisation efficace du spectre.
>> Disponibilité très large. >>
Adaptabilité à la densité du trafic. >>
Possibilité d'accès à partir de portables (en voiture) et
de portatifs (piétons). >> Services
téléphoniques ordinaires et services spéciaux.
>> Qualité de service téléphonique. >>
Prix abordable.
1.1 Concept cellulaire
Un système de
radiotéléphonie utilise une liaison radioélectrique entre
le terminal portatif et le réseau téléphonique. La liaison
radio entre le téléphone mobile et le réseau doit
être de qualité suffisante, ce qui nécessite la mise en
place d'un ensemble de stations de base (BTS) sur l'ensemble du territoire que
l'on souhaite couvrir, de telle sorte que le terminal soit toujours à
moins de quelques kilomètres de l'une d'entre elles.
Ce que l'on appelle une cellule,
c'est la surface sur laquelle le téléphone mobile peut
établir une liaison avec une station de base déterminée.
Le principe consiste à diviser une région en un certain nombre de
cellules desservies par un relais radioélectrique (la BTS) de faible
puissance, émettant à des fréquences différentes de
celles utilisées sur les cellules voisines. Ces cellules doivent
être contiguës sur la surface couverte. Evidemment, le nombre de
fréquences accordées au système GSM étant
restreint, l'opérateur est obligé de réutiliser les
mêmes fréquences sur des cellules suffisamment
éloignées de telle sorte que deux communications utilisant la
même fréquence ne se brouillent pas.
Ensemble de cellules
L'hexagone est la forme
régulière qui ressemble le plus au cercle et que l'on peut
juxtaposer sans laisser de zones vides. Toutefois, la réalité du
terrain est bien différente de ce modèle théorique,
notamment en zone urbaine où de nombreux obstacles empêchent une
propagation linéaire.
1.2 Concept de mobilité
La mobilité des abonnés dans un
réseau cellulaire a deux conséquences :
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Pour établir une communication, il faut
savoir dans quelle cellule l'abonné se trouve. C'est la fonction de
gestion de localisation.
-
Il doit y avoir continuité de la
communication lorsque l'abonné passe d'une cellule à une autre
(transfert inter-cellulaire, communément appelé
handover).
Si la mobilité d'un
abonné s'étend à plusieurs pays, des accords de roaming
doivent alors être passés entre les différents
opérateurs pour que les communications d'un abonné
étranger soient traitées et aboutissent.
1.3 Sécurité de la
communication
Pour éviter les
écoutes frauduleuses des communications, le système GSM utilise
les moyens suivants : >> Authentification de l'abonné
avant l'accès à une communication. >> L'utilisation
d'une identité temporaire (TMSI = Temporary Mobile Station
Identity). >> Le cryptage des communications (chiffrement).
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